Hétérosexuels ou non, les hommes sont obsédés par la taille de leur sexe. Tous ont envie d’avoir un sexe plus gros… même s’ils présentent un phallus parfaitement fonctionnel et de taille tout à fait satisfaisante. Car contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas seulement la taille en érection qui les préoccupe, mais aussi celle au repos. Si la pénoplastie ou chirurgie du pénis a le vent en poupe, le sujet demeure sensible. Peu de mecs sont prêts à en discuter. Certainement par crainte d’être ridiculisés. Imaginez votre conjoint ou un de vos amis professant publiquement qu’il a ou qu’il va subir une augmentation pénienne… cela relève de la fiction ! Mais pourquoi la taille du pénis est-elle si importante pour les garçons ? Le Dr Richard Diacakis, chirurgien plasticien à Paris, qui pratique cette intervention depuis 20 ans répond aux questions de Chic & Furious.

Quel est le profil des hommes qui viennent vous consulter ?

Des hommes de tous âges, de tous milieux qui souffrent du “complexe du vestiaire ou du maillot de bain”. Un homme vit véritablement avec son sexe. Dès la maternelle, les garçons regardent leur sexe, les comparent et le détenteur du zizi le plus petit est souvent ridiculisé par les autres. Il peut décider de ne plus aller aux toilettes devant ses camarades. Le réflexe de comparaison se poursuit à l’adolescence, puis à l’âge adulte. Et les problèmes de taille peuvent causer une détresse importante.

Ce qui compte, c’est le regard des autres hommes ?

Voir son sexe petit, ça l’énerve, même si au repos ça n’a aucune importance. Certes il y a les rapports sexuels, sa satisfaction, la satisfaction qu’il donne, celle qu’il a l’impression de donner. Dans l’imaginaire collectif, un grand et large pénis est le signe d’une certaine virilité. Neuf hommes sur dix souffrent d’un certain niveau de dysmorphie corporelle quand il s’agit de la taille de leur sexe au repos. Le pénis, c’est l’identité d’un mec.

Narcissisme ou insécurité ?

C’est à la fois une question de confiance en soi et d’apparence nue. L’anxiété liée à la taille peut affecter leur confiance en soi, leur vie sexuelle et même les empêcher d’avoir des interactions sociales quotidiennes, comme utiliser les toilettes publiques, aller à la piscine ou les vestiaires des clubs de sport.

Plus large, plus long… comment répondez-vous à cette demande ?

Je pratique ce type d’intervention depuis 20 ans. À l’injection de graisse dans la verge qui se pratique au bloc opératoire et sous anesthésie générale, il s’agit de chirurgie, je préfère l’acide hyaluronique, identique à celui que l’on injecte dans le visage. L’importante évolution ces dernières années de la technique de pénoplastie médicale permet d’obtenir aujourd’hui des résultats très satisfaisants et surtout très naturels. La séance se fait dans mon cabinet sous anesthésie locale. Cela dure de 20 à 30 minutes. Le lendemain il y a un léger œdème qui se résorbe au bout de 3 semaines. On peut espérer une augmentation maximale de 2 à 3 cm de circonférence à chaque séance. Il faut savoir que la pénoplastie d’élargissement, permet d’augmenter le calibre de la verge tant au repos qu’en érection. En revanche, l’allongement existe au repos mais pas en érection. L’homme peut reprendre les relations sexuelles au bout d’une semaine contre un mois et demi dans le cas d’injection de graisse. L’intervention coûte entre 3 et 4’000 € selon la demande. Enfin, la tenue du produit est excellente, on constate une résorption maximale de 30 % au bout de 18 mois.

Un phallus plus “présent” au repos et c’est le bonheur !

La notion de petitesse du pénis est propre à chacun. Le fait de le sentir plus lourd, plus volumineux, donc plus présent transforme la vie. L’esthétique transforme la vie des gens, leur quotidien, leur boulot, tout ! Et dans le cas de la pénoplastie, les résultats rapportés incluent une amélioration significative de l’image et de l’estime de soi, et une réduction de la dysmorphie corporelle.

Et tout ça ni vu ni connu !

Les trois-quarts dissimulent l’intervention à leur partenaire car il n’y a pas de cicatrice.