Bonne nouvelle : on apprend que MacKenzie Bezos, ex-femme de Jeff Bezos, fondateur d’Amazon et qui s’apprête à devenir, après son divorce, le la troisième femme la plus riche au monde, serait la dernière milliardaire en date à avoir signé “la promesse de don” (The Giving Pledge) formulée par Bill Gates et Warren Buffet et déjà avalisée par Mark Zuckerberg, Richard Branson et tant d’autres bilionmen. Au total 200 personnes et non des moindres ont adhéré à cette promesse de don.

De quoi s’agit-il ? En août 2010, 40 des personnalités les plus riches des États-Unis se sont engagées à faire don de la moitié de leur capital à des associations caritatives.

MacKenzie Bezos, détentrice d’au bas mot 35,9 milliards de dollars (Capitalisation boursière de seulement 4% d’Amazon en 2019) et en sus, romancière à succès, explique sa volonté d’y participer par le communiqué publié par The Giving Pledge et dont le journal Forbes se fait l’écho : MacKenzie Bezos explique ainsi avoir une “somme d’argent démesurée à partager” et attribue sa fortune à “une suite d’opportunités et de coups de chance au-delà de l’entendement”.

Euuuuh ! Que MacKenzie Bezos n’ait pas démérité en ce qu’elle a fondé avec son mari, Jeff Bezos, la société Amazon, dont la capitalisation boursière est estimée en 2019 à 897,66 milliars… Soit !

Qu’elle ait étudié, travaillé, et contribué à créer avec son mari, Jeff Bezos, un système de commerce en ligne, novateur et incontournable, aux prix inimitables car éliminant les intermédiaires… Soit !

Nous lui rendons grâce comme nous rendons grâce à tous ces milliardaires responsables qui souhaitent, par ce don plus que significatif, faire bouger les lignes et faire évoluer les valeurs et la planète.

En revanche, nous nous demandons pourquoi ces personnes et en l’occurrence MacKenzie Bezos n’a pas poussé son mari et son empire Amazon à payer des impôts, au taux juste et équitable, qui auraient permis à de nombreux pays dont les États-Unis de payer, entre autres, les routes, les hôpitaux, les aides sociales et autres pour le bien commun de ces derniers.

Pourquoi aller se planquer systématiquement dans des paradis fiscaux et ne pas participer à la croissance de ces pays et ensuite aller faire un don ? Problème de conscience ?

Quoi qu’il en soit, on ne vous en veut par Madame Bezos mais, pour le futur, n’attendez pas que les milliards se soient accumulés pour participer, comme il se doit, à la vie de votre cité !

Ni trop, ni trop peu ! Tout est dans l’art de doser !