Ce mercredi 22 janvier, au Théâtre du Châtelet, tout Paris est au rendez-vous. C’est LE défilé-show Haute Couture Jean-Paul Gaultier ! Féérique ! Entouré d’une pléiade d’invités, l’enfant terrible de la mode fête ses cinquante ans de création et fait en même temps ses adieux aux défilés de haute couture. La voix de Boy George résonne. Il interprète “Back to black” d’Amy Winehouse lorsque qu’arrivent 8 hommes portant un cercueil noir décoré par deux bonnets coniques rendus mondialement célèbres par Madonna, qu’ils posent ensuite droit debout. Que le show commence. Le cercueil s’ouvre, la première mannequin, en blanc sort. “Personne ne meurt chez Gaultier” commente la journaliste Sophie Fontanel sur son Instagram. On fait la fête ! Ce n’est pas la fin de la maison légendaire ni un départ en retraite. Au contraire, le couturier de 67 ans se lance dans un tout nouveau projet. “Gaultier Couture va continuer, j’ai un nouveau concept. Je te raconterai tout ça, tous les petits secrets, mais ça va continuer” s’amuse le couturier de 67 ans. Le couturier reconnaissable par ses cheveux peroxydés et sa marinière signature, se déleste, pour mieux se relancer.

Une collection foisonnante et une pléiade de stars

Depuis les années 80, l’insolence, l’impertinence sont ses maîtres mots. Épris de liberté et visionnaire, Gaultier mixe les genres, les origines culturelles et les orientations sexuelles. Toujours une longueur d’avance sur l’époque. Le défilé d’hier n’y déroge pas. Gai, impertinent, féérique… 250 robes, toutes inspirées de ses modèles iconiques : les seins coniques, les robes porte-jarretelle, les robes poupée gonflable… portées par ses muses de toujours comme par la nouvelle génération. Dita Von Teese, Rossy de Palma, Mylène Farmer, Cristina Cordula, Coco Rocha, Karlie Kloss, Bella et Gigi Hadid, Iris Mittenaere, Catherine Ringer, Béatrice Dalle, Amanda Lear, Farida Khelfa… Chaque passage pensé comme un show. La veste ne se porte plus sur les épaules mais devant son buste. Le jean n’a plus sa place sur les jambes, il flotte telle une traîne. Une heure de pur bonheur qui s’est conclue en apothéose avec Jean Paul Gaultier porté en triomphe.