Deux stars, deux icônes de notre époque se sont mariés, pour le meilleur et pour le pire, il y a un peu plus de dix ans créant une association de talents et de savoir-faire. Plus de dix ans d’amour, avec des hauts et des bas, certes. Comme tout le monde. Mais on ne peut que s’incliner devant le succès financier du couple qui dégage un résultat financier net de 1,4 milliard de dollars. 400 millions de dollars pour Beyonce ! Un milliard pour Jay-Z ! Oui, vous avez bien lu : le milliard pour Jay-Z. “Ma petite entreprise ne connait pas la crise” chantait Alain Bashung.

Voilà un couple qui a su synchroniser ses coups pour rentabiliser sa production et son image de marque.

Beyoncé, originaire de Houston, a d’abord été membre du célèbre groupe Rn’b des années 90, Destiny’s Child, avant de se lancer en solo. Elle a bossé, bossé, accumulé les gains du fait de ses multiples concerts, de ses ventes significatives de disques et de ses collaborations avec des marques de mode ou de la création de sa propre marque de sport Ivy Park aujourd’hui boostée chez Adidas.

“I’m a single lady !”  chantait-elle. Pas si single que ça ! Elle a vendu des millions de disques avec ou sans son mari Jay-z et a fait des tournées qui, l’an dernier, auraient rapporté jusqu’à 300 millions de dollars.

De temps en temps, elle prend des participations dans des start-ups et joue la Business Angel. Pas mal non ?

Quant à Jay-Z, récemment étiqueté par Forbes US comme “milliardaire”, reconnaissons-lui le fait qu’il est parti de rien. Originaire des quartiers populaires de Brooklyn à l’époque où Brooklyn n’intéressait pas encore les magna de l’immobilier et donc, les bobos français, il n’a pas eu d’autre choix, dans les années quatre-vingt-dix, que celui de s’auto-produire.

À une période où l’industrie musicale était au zénith “grâce” ou “à cause” du retrait du vinyle et à la réédition de tous les standards musicaux en CDS, il ne fallait pas avoir raison trop tôt. C’est souvent le cas et pour certains des refusés de l’époque, cela a donné lieu, malgré eux, à la création de grandes fortunes.

C’est ainsi que Jay-Z, refusé par toutes les maisons de disques, a dû créer sa propre maison puis a sI se diversifier jusqu’à créer sa propre ligne de vêtements qu’il vendra, toujours selon Forbes US, en 2007, pour 204 millions de dollars et faire de nombreux et fructueux placements dans l’immobilier…

C’est aussi l’époque des clips bling bling exhibant des marques de cognac ou autres alcools français à des prix prohibitifs. Et voilà notre Jay-z qui, une nouvelle fois inspiré, va innover et créer, en joint-venture avec Bacardi, sa propre marque de cognac “D’Ussé” et de champagne “Armand de Brignac” jouant sur des noms à consonance française, synonymes de luxe et de qualité.

C’est qu’il a tout compris au marketing le gamin de Brooklyn !

Dans le monde du hip-hop américain, où les rappeurs aiment comparer leur fortune et jouer au plus riche, la course du premier milliardaire a longtemps fait rage. Jay-Z est suivi par Puff Daddy, dont la richesse s’élève à 825 millions de dollars, et par Dr.Dre, dont la fortune est estimée à 770 millions de dollars.

L’école de la rue n’a pas que du mauvais. C’est Rihanna qui l’a bien compris. Elle devrait très vite détrôner, à elle seule, ce duo de stars à double détente.

Bravissimo…