Un hélicoptère Cougar et un hélicoptère Tigre sont entrés en collision au Mali la semaine dernière pour la défense de nos Libertés et de celles des peuples du Sahel. 13 français, 13 frères d’arme, 13 enfants, 13 pères, 13 amis, 13 noms, 13 destins consacrés à la France. 

Je m’incline devant ces hommes à jamais liés à l’histoire de France. Nous nous inclinons. Respect, recueillement, gratitude. À nous de lutter pour qu’on ne les oublie jamais en rappelant à nos jeunes, sans jamais faiblir, avec force, conviction et intelligence, l’acceptation et le respect des obligations qui sont la conséquence de leur nationalité française.

Si nous sommes libres et protégés aujourd’hui, autant que possible, des menaces terroristes, ce sont grâce à des hommes “engagés” ; grâce à des hommes comme eux.

Et pendant que j’écoute notre Président, Emmanuel Macron, égrener, avec humanité, les noms et parcours de chacun, je constate, sur Paris, au moment même où a lieu la cérémonie d’hommage donnée en leur honneur, Cour des Invalides, dans le 7ème arrondissement, que le ciel est magnifiquement bleu et que le soleil m’éblouit avec force : le ciel brille de leurs âmes engagées. Et le Président de souligner “la liberté a souvent le goût du sang versé.”

De 22 à 43 ans, quelques soient leurs origines ou leur parcours, ces hommes irradient sur Paris aujourd’hui. Ils irradient sur nos vies, nos si chères libertés, nos différences, notre tolérance, nos coutumes, notre histoire de France.

Pas de déni et pas d’oubli pour ces hommes et leur famille !

Soyons fiers de promouvoir l’esprit de défense notamment auprès des plus jeunes et au-delà des divergences générationnelles, sociales ou ethniques, ayons à l’esprit qu’il s’agit de concevoir l’homme dans son unité.

Soyons attentifs aux “Anciens” qui s’adressent aux jeunes pour leur apporter leurs expériences, leur sagesse : leurs témoignages servent à montrer la force d’un engagement visible dans la transmission de la mémoire pour un avenir plus humaniste.

Alors, en ce jour où le soleil irradie sur Paris, inclinons-nous,  devant “l’inacceptable”.

Respect Messieurs !

En espérant que le soleil vous ouvre les bras.