À la question, un repas de Noël est-il forcément calorique ? Je réponds : il y a des chances et même des risques de ne pas y couper. Psychologiquement, il tombe dans la semaine où l’on pose ses bonnes résolutions pour l’année à venir. Alors, on déguste par plaisir, on se laisse resservir, puisque les bonnes résolutions, c’est pour l’année prochaine. Pour certains, dès le 2 janvier. Il y a les résolutions : je commence et celles : j’arrête. Je commence par aller 2 ou 3 fois au yoga, au fitness… qu’importe, je bouge. Un régime, une detox… Lecture, musée… Et puis, j’arrête (pour la nième fois) de fumer. En 2016, j’ai justifié allumer ma première cigarette depuis la dernière, huit mois avant, par une provo : “J’ai décidé de reprendre la clope.” Depuis ? J’ai arrêté d’en acheter, je fume celles des autres.

Revenons à nos agapes alimentaires de Noël. Qui sont les stars du ou des repas de Noël ? Souvent, il y a le 24 au soir mais aussi le 25 à midi. Et puis, on recommence pour le Jour de l’An. Combien d’excès ? Des excès !? Quand on aime on ne comte pas. Champagne, Sauternes, foie gras, huitres, caviar, saumon, dinde farcie, fromage, desserts, buche, chocolats, marrons glacés…  Difficile d’être raisonnable. Alors, combien ? Vous êtes curieux, nous aussi !  Armons-nous d’un bon esprit comptable et comptons les calories. Match : foie gras contre caviar. Caviar gagnant avec 126 kcal pour 50g contre Foie gras 200 kcal pour une tranche de 45g. Huîtres contre saumon. Choisir huîtres. Etc, etc, etc… On connaît la chanson. Combien ?

Beaucoup. Entre 2’200 et souvent 3’000. Manger diététique un soir de Noël ? Pas pour moi.  J’attendrais la dernière galette des rois pour reprendre une alimentation plus équilibrée. En attendant, je lis Mon Coach Ayurvéda de Samuel Ganes aux éditions Eroylles. Je marque mon intention.

Crédit photo : Modern Family