Singapour : mégalo métropole, capitale, état, ville dans un jardin ? Tout à la fois sur un petit territoire de 699 km2, dépourvu de matières premières mais non de matière grise, qui concentre 6 millions de citoyens ! Des Chinois en majorité, des Indiens, des Malais sans compter les immigrés, Sri-Lankais, Suisses, Français, Australiens… Une mosaïque culturelle qui n’a pas d’équivalent dans le monde. Une cohabitation harmonieuse entre les différentes ethnies, qui restent cloisonnées, à l’image des nombreux quartiers de la ville. Avec chacun pour dénominateur commun, l’impatience d’accéder à une vie meilleure et un dynamisme assumé. Une bulle en Asie qui fait rimer compétitivité avec développement durable et biodiversité, un paradis sécuritaire pour investisseurs et consommateurs où il fait bon vivre. Selon le classement du cabinet de conseil Mercer, Singapour s’affirme désormais comme la ville dans laquelle il fait bon vivre devant Osaka, Tokyo et Hong Kong. C’est une ville dans laquelle j’éprouve énormément de plaisir à revenir. De simple escale, Singapour est devenue au fil du temps une destination. Un rendez-vous. Car Singapour est une ville qui se livre au fil du temps. 

Singapour, une bulle en Asie qui fait rimer compétitivité avec développement durable et biodiversité, un paradis sécuritaire, pour investisseurs et consommateurs, où il fait bon vivre. Et qui attire de plus en plus de touristes !

Attractivité et écologie, le modèle singapourien À l’origine, avant que le Britannique Sir Thomas Stamford Raffles ne s’implante sur l’île en 1819, Singapour était une forêt vierge cernée par la mangrove et peuplée d’animaux sauvages, qui a obtenu son indépendance de la Grande-Bretagne en 1963. En cinquante ans, elle a su anticiper le 21e siècle et développer le tourisme d’affaires, des infrastructures de loisir à l’image de son casino ou de son circuit nocturne de F1, miser sur les parcs et réserves naturelles qui représentent à ce jour près de 10% de sa superficie. Singapour, où le revenu moyen de ses citoyens excède celui de nombreux pays européens, où les systèmes d’éducation et de santé rivalisent avec ceux de l’Occident, où la dette publique extérieure est inexistante, où les ministères sont gérés comme des entreprises privées, où 90 % des familles sont propriétaires de leur logement, où les embouteillages sont évités grâce au péage urbain existant depuis 1975, où la pression fiscale est relativement faible, les trottoirs impeccables, où l’on ne voit ni SDF ni taudis et où le taux de chômage est d’environ 2 %… vibre d’une énergie à nulle autre pareille.

Singapour, l’unique course F1 de nuit ! Mais bien au-delà de l’événement sportif en lui-même, plusieurs concerts seront organisés comme par exemple, celui du groupe Muse, Red Hot Chili Peppers, Fat Boy Slim, Swedish House et Mafia Gwen Stefani.

Le prix à payer ? De nombreux interdits parmi lesquels l’interdiction de jeter des papiers sur les trottoirs, de cracher dans la rue ou d’oublier de tirer la chasse d’eau dans les toilettes publiques, de mâcher du chewing-gum dans un lieu public… Personne ne vole le portefeuille d’autrui. Tout délit est sévèrement puni. Coups de bâtons et peine de mort toujours en vigueur, Singapour est une ville dans laquelle on peut s’amuser mais avec laquelle on ne plaisante pas, que tu sois citoyen, résident, expat ou touriste. 

Quand on atterrit au terminal 1 et que l’on se dirige vers la station de taxi, on est happé par Jewel. Difficile de faire la différence entre ce nouvel espace de l’aéroport et une serre tropicale.

Jewel, réalisé par l’architecte Moshe Safdie, est une forêt de cinq étages et une cascade intérieure alimentée par les eaux de pluie collectées de 40 mètres de haut, la plus haute au monde et pas moins de 280 magasins, restaurants, cinémas, un hôtel…

Premier contact avec Singapour
Jewel Changi Airport, un hub international dans une forêt tropicale

Quand on atterrit au terminal 1 et que l’on se dirige vers la station de taxi, on est happé par Jewel. Premier contact avec Singapour, la nature. Bienvenue dans “la ville dans un jardin”. Difficile de faire la différence entre ce nouvel espace de l’aéroport et une serre tropicale. Jewel, réalisé par l’architecte Moshe Safdie, est une forêt de cinq étages et une cascade intérieure alimentée par les eaux de pluie collectées de 40 mètres de haut, la plus haute au monde et pas moins de 280 magasins, restaurants, cinémas, un hôtel… Ce système de cascade, appelé Rain Vortex, est utilisé de manière continue pour aider à refroidir l’intérieur. La végétation de la  Shiseido Forest Valley a été choisie pour vivre dans une température de 24°. Au sein de la zone d’activités, se trouve notamment un trampoline sous forme de filet d’une longueur de 250 mètres. Il est situé au niveau du 5ème étage. Deux labyrinthes ont aussi été installés, avec plusieurs sortes de parcours au sein de la forêt. Les passagers peuvent accéder à des bornes d’enregistrement, des zones de stockage pour leurs bagages et un lounge de 150 places, avec des douches à disposition. Le complexe a coûté 1,7 milliards de dollars sinagpouriens (1,1 milliard d’euros). Et pour la septième année consécutive, l’aéroport de Changi a été élu meilleur aéroport du monde. Jewel littéralement m’a bluffée ! 

Gardens by the Bay, s’ils sont censés faire oublier la ville, ces jardins extraordinaires doivent également rappeler que la nature mérite d’être préservée dans toute sa biodiversité.

Ce jardin du futur, dont les images ont fait le tour du monde, se fonde sur deux attractions majeures : une paire de gigantesques dômes en verre et dix-huit arbres artificiels végétalisés, les Supertrees. Un chef-d’œuvre de technologie environnementale.

Futuriste, démesuré et ludique
Gardens by the Bay, un chef-d’œuvre de technologie environnementale

Implanté en plein cœur d’une mégapole dédiée aux affaires, démesuré, pédagogique, surfant entre écologie et divertissement, Gardens by the Bay. S’ils sont censés faire oublier la ville, ces jardins extraordinaires imaginés par le bureau d’architectes paysagistes britanniques Grant Associates, doivent également rappeler que la nature mérite d’être préservée dans toute sa biodiversité. Pas moins de 100 hectares d’espaces verts ! Ce jardin du futur, dont les images ont fait le tour du monde, se fonde sur deux attractions majeures : une paire de gigantesques dômes en verre et dix-huit arbres artificiels végétalisés, les Supertrees, véritables jardins verticaux, dont le plus grand atteint 50 mètres de haut. Ce sont surtout des chefs-d’œuvre de technologie environnementale. Leurs cimes sont recouvertes de panneaux solaires pour les éclairer la nuit ou climatiser les deux serres, elles sont évidées par endroits pour collecter l’eau de pluie qui servira à arroser le jardin.

Érigées sur des polders au sud de l’île, les deux immenses serres-dômes abritent deux écosystèmes emblématiques de la biodiversité. Elles ont été fabriquées dans un verre anti-UV qui laisse passer 64 % de la luminosité mais seulement 38 % de la chaleur associée. Flower Dome abrite une flore méditerranéenne et Cloud Forest, renfermant une forêt tropicale d’altitude. Au total, pas moins de 250 ’000 espèces de plantes rares mises sous cloche. Les déchets végétaux servent à alimenter une centrale à biomasse produisant la chaleur et l’énergie utiles aux deux biomes (ou écosystèmes).

L’air chaud et humide est quant à lui dirigé vers les 18 Supertrees voisins, afin de donner vie à leurs structures extérieures recouvertes de 150 ’000 plantes. Et de produire l’énergie nécessaire au son et lumière qui anime le lieu à la nuit tombée. Les jardins eux-mêmes sont dotés d’un système de récupération d’eau de pluie, pour les plantes mais aussi pour alimenter le réservoir d’eau douce de Marina Barrage. Les bâtiments techniques ont été construits avec des matériaux naturels excavés sur le site et recouverts d’un toit végétalisé qui permet de réguler naturellement la température intérieure. Rien ne se perd, tout se transforme. Une politique verte dont Lee Kuan Yew, Premier ministre de Singapour de 1959 à 1990, est à l’initiative. Le Green Singapore !

Se baigner dans la piscine à débordement de 150m de long suspendue à 200m de hauteur… un must ! Qui a un prix : être client de l’hôtel. Inutile d’essayer de resquiller vous pourriez vous retrouver au poste de police !

Marina Bay Sands
Une nuit pour accéder à la piscine suspendue à 200m…

Cet hôtel ouvert en 2010 et dessiné par l’architecte Moshe Sadfie est devenu une icône de Singapour aux côtés du Merlion (mascotte officielle du pays), Singapore Flyer (la deuxième grande roue du monde) et des autres emblèmes de la Cité-État. Il est donc indispensable (même si c’est très touristique) de monter au 57e étage (200 mètres d’altitude) du Marina Bay Sands pour prendre un verre à Cé La Vie avec vue imprenable sur la ville. S’inscrire à un cours de yoga donné sur le deck du SkyPark de l’établissement. Et se baigner dans la piscine à débordement de 150 mètres de long. En revanche, là, il est nécessaire d’être client de l’hôtel. Est-ce que cela vaut le coup ? L’hôtel en lui-même est un établissement cher à la décoration bling-bling. Avec 2’561 chambres, vous êtes loin d’être le seul dans l’hôtel (il affiche un des meilleurs taux de remplissage supérieur à 90%) ! Mais, malgré le monde, s’y baigner est un must. Pour info, inutile d’essayer une technique pour resquiller, vous risquez de vous retrouver retenu par la sécurité. Et dans les cas les plus graves, remis aux autorités de Singapour.

Botanic Garden, un havre de paix prisé des singapouriens et surtout l’un des plus impressionnants jardins tropicaux et centre de recherche botanique et horticole. Il accueille notamment le fameux Jardin National des Orchidées, contenant l’exposition la plus complète du monde.

Le Botanic Garden, 74 hectares en pleine ville accueille notamment le fameux Jardin National des Orchidées, l’exposition la plus complète du monde.

Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco
Botanic Garden, un jardin qui confine à la perfection

À deux pas d’Orchard, élu plus beau parc citadin d’Asie par le Time Magazine et couronné 3 étoiles par le Guide Vert Michelin, inscrit depuis 2015 au patrimoine mondial de l’Unesco, le Jardin Botanique créé en 1859, est un havre de paix. Il abrite 10’000 espèces réparties sur 74 hectares. Il s’agit de l’un des plus impressionnants jardins tropicaux et centre de recherche botanique et horticole. Il accueille le fameux Jardin National des Orchidées, contenant l’exposition la plus complète du monde. Couleurs et senteurs, tout y est. C’est un jardin remarquable. Rattachés depuis peu, 7 hectares de forêt de bambous, de palmiers, de caoutchoucs, de figuiers étrangleurs et de fougères géantes offrent une plaisante initiation tropicale. Pour ceux qui sont de jeunes (grands)-parents, choisir l’entrée du Jacob Ballas Children’s Garden qui est dédié aux enfants (on y entre que si vous en êtes accompagnés ! Très agréable). Bien sûr vous pourrez vous aventurer dans la moiteur de la forêt primaire du MacRitchie Réservoir Park, immense réserve naturelle et vaste réservoir d’eau alimentant la ville. Et faire un footing le long de la boucle des 10 kilomètres qui serpentent à travers ce parc et croiser quelques singes ! Toute une aventure !

Orchard Road, l’épicentre du luxe et du shopping . Louis Vuitton, Chanel, Gucci, Fendi, Prada, Dior, Dolce & Gabbana… caracolent au rez-de-chaussée de chaque mall. Soit trois boutiques LV, autant pour Chanel…

Orchard Road ou l’épicentre du shopping de luxe ! Sur 2,5 km centres commerciaux, hôtels de luxe, restaurants, bars… rivalisent de design, d’architecture et de modernité.

Épicentre du luxe
Et pourquoi ne pas flâner sur Orchard Road

Je ne peux pas résister à me balader sur Orchard ! J’y ai pris mes habitudes. Orchard où sur 2,5 km centres commerciaux, hôtels de luxe, restaurants, bars… rivalisent de design, d’architecture et de modernité. C’est l’épicentre du shopping à Singapour. Louis Vuitton, Chanel, Gucci, Fendi, Prada, Dior, Dolce & Gabbana… et bien d’autres encore y caracolent au rez-de-chaussée de chaque mall. Soit trois boutiques LV, autant pour Chanel… C’est le royaume du luxe, de la mode et de la haute horlogerie. Mais pas que, tous les produits y sont commercialisés. L’heure du déjeuner approche et je me dirige vers Wisma Atria. Direction Din Tai Fung dont les Dim Sum sont divins. Je vous recommande de finir par ceux à la truffe. À se damner. Ensuite, je file pour le plaisir de me promener entre les nombreux rayons de Kinokuniya. La librairie japonaise XXL s’étend sur 3’500 m2 et propose absolument tout, y compris une section de livres en Français. Une visite sur Parangon au concept store The Hour of Glass La Malmaison qui concentre un univers masculin luxe consensuel, très Crazy Rich Asian. Je pousse la promenade jusqu’à Victoria Secret qui propose les mêmes collections qu’aux US. À savoir, Lucky Plazza propose des produits en provenance des Philippines et le Far East Plaza vend des produits de mode à prix raisonnable.

Un petit-déjeuner typiquement singapourien
Toast Box, pour sa Kaya

Un petit déjeuner ? C’est chez Toast Box ! Un kopi cad un café Nanyang fait à partir d’un mélange exclusif de grains d’Arabica, de Robusta et de Liberica, préparé de façon traditionnelle, accompagné de toast de Kaya (confiture à base d’œufs, de sucre, de lait de coco et de feuilles de pandan) et accompagnés de deux œufs cuits comme à la coque… mais sans la coque ! Ma gourmandise.

Singapour est une ville pour prendre de la hauteur. De plus, elle est photogénique. Les couchers de soleil embrasent le ciel. Pour vous offrir une vue sans pareille sur la ville, je vous invite à user et abuser des roofbars.

Pour vous offrir une vue sans pareille sur la ville, je vous invite à user et abuser des roofbars. 

Prendre de la hauteur pour prendre le pouls de la ville
Roofbars & skylounge 

Singapour est une ville pour prendre de la hauteur. De plus, elle est photogénique. Les couchers de soleil embrasent le ciel. Pour vous offrir une vue sans pareille sur la ville, je vous invite à user et abuser des roofbars. Il sont nombreux… pas moins de vingt ! Outre celui du 57è étage du Marinay Bay Sands, Cé La Vie, ils sont nombreux. J’affectionne, celui du Fullerton Bay Hotel, le Lantern. C’est un jardin sur un toit. La vue qu’il offre de Marina Bay est à couper le souffle, son ambiance élégante, son cadre feutré et luxueux… un Singapore Sling. La magie opère. Altitude, le bar du 63è étage du One Raffles Building. Le roofbar le plus haut de Singapour. Au 61ème étage, un simulateur de golf. Panorama de la ville à 360°C. Sur le toit de la National Gallery, musée que je vous conseille d’ailleurs de visiter Aura. Une destination qui peut devenir gastronomique et pleine de surprises sous la houlette du chef étoilé Beppe de Vito. Toujours à la National Gallery, Smoke & Mirrors offre une vue plongeante à la fois sur le Singapour historique mais également sur les immenses buildings de la ville. Il propose une multitude de cocktails dans une ambiance intimiste.

Un Chicken rice
Passage obligé chez Tian Tian Tian

C’est le plat national de Singapour. Direction le Maxwell Food Centre. À Singapour, la cuisine de rue est reine, laissez-vous tenter. Échoppe Tian Tian Tian Chicken Rice, vous ne pouvez pas vous tromper, il y la queue. Le poulet est parfaitement poché et servi sur un lit fumant de riz blanc, avec un côté de sauce chili. Mettez-le avec un verre de jus de canne à sucre vert électrique.

À Chinatown, pas moins de deux échoppes ont été étoilées par le guide Michelin : Hong Kong Soya Sauce Chicken Rice  &  Noodle et Hill Street Tai Hwa Pork Noodle sur Crawford Lane. Mais je préfère déjeuner à l’Oriental Chinese restaurant.

Passage obligé pour acheter des souvenirs ! Pourquoi ne pas se laisser tenter par un durian, cet étrange fruit à la consistance crémeuse et au goût “déroutant”…

Céder à la tentation de Chinatown
Le quartier conserve un charme certain

Si le quartier a perdu de son authenticité, néanmoins il conserve un charme certain . Murs colorés, lampions, enseignes traditionnelles, herboristes, chats porte-bonheur, fausses Rolex, breloques en tout genre et temples bouddhistes… on trouve de tout à Chinatown. C’est le passage obligé pour acheter des souvenirs ! Pourquoi ne pas se laisser tenter par un durian, cet étrange fruit à la consistance crémeuse et au goût “déroutant. Mais surtout, prévoir d’y déjeuner. À Chinatown, pas moins de deux échoppes ont été étoilées par le guide Michelin : Hong Kong Soya Sauce Chicken Rice  &  Noodle et Hill Street Tai Hwa Pork Noodle sur Crawford Lane. Mais, rançon du succès, la queue pour y manger est devenue interminable. Je préfère déjeuner à l’Oriental Chinese restaurant (ouvert 7/7j, 24h/24 et qui ne désemplit pas) sur New Bridge Road dont la carte est plus variée. Quand je suis dans ce quartier, je ne manque jamais de me rendre au temple Tamil, Sri Mariamman. C’est le plus ancien temple hindou de Singapour. C’est un lieu très étonnant, très coloré. Je le préfère à Buddha Tooth Relic Temple, un immense temple sur cinq étages érigé en 2008 et Thian Hock Keng qui sont dans le même secteur. Je file ensuite sur Neil Road pour faire mes emplettes chez Tea Chapter, l’institution thé de Singapour. Dans la même rue, j’ai réservé un massage chez OD Wellness.

Si vous allez à Chinatown en fin d’après-midi, poursuivez la soirée à Duxton Hill. C’est le quartier bobo de Singapour. Des ateliers d’artistes, des boîtes de com, des boutiques… et des bars.

C’est le quartier bobo de Singapour.

Duxton Hill,
Le repaire des épicuriens

Si vous allez à Chinatown en fin d’après-midi, poursuivez la soirée à Duxton Hill. C’est le quartier bobo de Singapour. Ses maisons en terrasse aux volets colorés abritent des ateliers d’artistes, des boîtes de com, des boutiques… Et le soir, il s’anime. Joyeux fêtards, jeunes singapouriens et expats. Prendre un verre ou diner au Tippling Club. Côté hôtellerie, c’est ici que le groupe de bien-être asiatique Six Senses a élu domicile pour sa première adresse urbaine. Un havre de paix décoré par Anouska Hempel.

Le Raffles… Somerset Maugham, Rudyard Kipling, Ernest Hemingway ou ou Alfred Hitchcock y ont séjourné. Plus qu’un palace, un mythe.

Se dire que Somerset Maugham, Rudyard Kipling, Ernest Hemingway ou ou Alfred Hitchcock y ont séjourné.

Le Raffles
Pour déguster un Singapore Sling au Long Bar

Vestige de la présence britannique, son style colonial indémodable mérite le déplacement. Se dire que Somerset Maugham, Rudyard Kipling, Ernest Hemingway ou ou Alfred Hitchcock y ont séjourné. Déguster un Singapore Sling (même si celui du Raffles n’est pas mon favori, c’est ici qu’il est né dans les années 1910) au Long Bar. Envie de prolonger l’expérience ? Le Raffles ne dispose pas de chambres mais uniquement de 103 suites, 15 restaurants et bars, d’un musée et aussi de son propre théâtre de style victorien. Sans compter la galerie marchande où l’on retrouve les plus grands noms du luxe, évidemment.

Litlle India, haut en couleur et aux mille parfums. Prêtez-vous à une expérience gastronomique aussi locale qu’authentique.

Plus aseptisé que l’Inde, mais haut en couleur, un “petit bout d’Inde” à Singapour. 

Little India
Un “petit bout d’Inde” à Singapour

C’est le quartier haut en couleur et aux mille parfums. Le marché Tekka, sur plusieurs étages, propose des bracelets de pacotille, des DVD “bollywoodiens”, des boutiques de sari, d’épices, d’encens. Prêtez-vous à une expérience gastronomique aussi locale qu’authentique. Parmi les institutions, Jaan West Coast. Commandez leur mee goreng et mangez-le avec du pain prata malaisien de l’un des stands de nourriture à côté. Pour le dessert, promenez-vous et trouvez les étals de fruits les plus achalandés vendant l’ananas Sarawak, un ananas frais et sucré de Bornéo, trempé dans le sel.

“More concrete, more green” (plus de béton, plus de végétal). Depuis 2009, chaque promoteur a l’obligation de restituer la surface prise au sol en surface végétalisée. Ce qui a eu pour effet de réveiller l’imagination des architectes.

Pour l’hôtel Parkroyal on Pickering, le cabinet d’architecture WOHA a, quant à lui, pris l’option d’accrocher de véritables jardins en façade.

L’architecture biophylique 
Green Singapore à dominante verticalement verte

En plein boom économique et démographique, l’immobilier est florissant. avec pour seul mot d’ordre vert, toujours plus vert. Si les projets de condominiums fleurissent sur l’île, le gouvernement a demandé dès 2009 aux architectes de verdir leurs constructions. Depuis, chaque promoteur a l’obligation de restituer la surface prise au sol en surface végétalisée. “More concrete, more green” (plus de béton, plus de verdure) ! Ce qui a eu pour effet de réveiller l’imagination des architectes qui se sont mis à créer des espaces verts au milieu des buildings. Désormais ces derniers travaillent aussi avec des paysagistes et des botanistes qui les conseillent sur les plantes les plus appropriées. Le résultat est bluffant. Tree House est entré dans le Guinness World Records pour être pourvu du plus grand jardin vertical au monde. En plein cœur du quartier des affaires, CapitaGreen, est le premier gratte-ciel de bureaux écologique de la ville. Conçue par l’architecte japonais Toyo Ito, cette tour accueille des arbres à tous les étages et un jardin a été installé sur le toit afin de réduire la température à l’intérieur du bâtiment. Le cabinet d’architecture WOHA a, quant à lui, pris l’option d’accrocher de véritables jardins en façade. En témoignent les hôtels Oasia Downtown et Parkroyal on Pickering. Tout récent également, le complexe Marina One, conçu par le cabinet allemand Ingenhoven Architects, comprend un jardin tropical intérieur imaginé pour créer un microclimat capable de réduire la consommation d’énergie. À Singapour, les toits peuvent être de formidables espaces à convertir pour l’agriculture. Ainsi, sur le toit d’un immeuble d’Orchard Road, Allan Lim cultive sur 600 mètres carrés basilic, menthe poivrée, laitues, mais aussi tomates, courgettes, aubergines et même potimarrons. Sky Greens a misé sur une ferme verticale et  fournit environ 1 % des besoins de l’île en légumes verts.

C’est à Dempsey Hill, sur le site de Loewen Cluster, que Lagerfeld a fait défiler la collection croisière Chanel en mai 2014.

Dempsey Hill déborde désormais d’antiquaires, de galeries, de boutiques, de restaurants, boutiques de bouche et de cafés paisibles où l’on peut siroter un verre en terrasse.

Dempsey Hill
Le repaire des épicuriens

Le quartier fut connu pour sa plantation de noix de muscade dans les années 1850, puis son ancien quartier militaire, il déborde désormais d’antiquaires, de galeries, de boutiques, de restaurants, boutiques de bouche et de cafés paisibles où l’on peut siroter un verre en terrasse (PS Café idéal pour prendre un verre ou bruncher), ce qui est plutôt rare à Singapour. C’est sur le site de Loewen Cluster, posé sur la colline de Dempsey que Lagerfeld a fait défiler la collection croisière Chanel en mai 2014. Dempsey a véritablement pris son essor avec le tout nouveau concept passionnant appelé COMO Dempsey (blocs 17 et 18). Au milieu de ses rangs ? Dover Street Market, le célèbre magasin de mode multimarques développé par le célèbre designer Rei Kawakubo en 2004. Dempsey devient le repère des épicuriens. The Dempsey Cookhouse & Bar ouvert par le chef de renommée mondiale Jean-Georges Vongerichten. À moins que vous ne lui préfériez le Candlenut fondé par le chef Malcolm Lee et qui est le premier restaurant Peranakan étoilé au Michelin au monde. Culina, une épicerie fine est l’un des principaux fournisseurs d’aliments fins, d’huile d’olive et de vins. Le Culina Bistro, qui sert une cuisine européenne moderne, est, quant à lui, l’adresse des gourmands qui apprécient les bons vins.

Un Pepper Crab
Chez Jumbo, sinon rien

Ne pas repartir de Singapour sans avoir dégusté un Pepper ou Chilli Crab. Où ? Au Jumbo de Dempsey Hill et réservez une table en terrasse. Commandez un grand pichet de bière. Le crabe sauté est enrobé d’une sauce tomate sucrée, salée et épicée ou poivrée. Ce plat est souvent accompagné de petits pains à la vapeur ou de petits pains frits (aussi connus sous le nom de mantous).Iinutile de faire sa chichi, ça se déguste avec les doigts. C’est délicieux !

Et aussi

❌ Le Shangri-La pour son Champagne Brunch du dimanche. Il est tout simplement orgasmique ! C’est aussi au Shangri-La que le Singapore Sling est le meilleur à mon goût.

❌ Penser à changer à l’arrivée à l’aéroport de Singapour, c’est le meilleur taux de change. 

CARNET DE VOYAGES