Plus de bises. Plus de poignées de mains. Plus de contacts physiques. Plus de familiarités. Plus de et vas-y que je te touche, que je te malaxe alors que je ne te connais ni d’Ève ni d’Adam et encore moins du bout des  lèvres ou des dents. On va (enfin) pouvoir mettre l’autre non désiré à sa place : loin. 

À 1 mètre voire 2 ou 3. Bonne excuse pour trier dans ses contacts et ses amitiés de surface. Stop aux faux semblants ! On se déconfine et on élimine. On fait place nette. Dans confiné, il y a con. Alors, bonne nouvelle, s’il y en a une… si on est coincé, foutu… autant ne plus rien s’imposer. S’éloigner de la connerie sociétale.

Finies les relations à deux balles avec des gens. Je n’ai plus envie de me forcer.

Confinée, je me suis perdue aux confins de moi-même. Peut-être pour mieux me retrouver. Certaines personnes me manquent. D’autres pas. Qu’en est-il pour vous ?

Alors, puisque virus il y a, je laisse la sélection naturelle s’exercer au sein de mon carnet d’adresse. J’efface. Je supprime. Facile. Il n’y a qu’à demander à Siri.

Je supprime tous ceux qui ont changé de trottoir lorsque j’ai divorcé, changé pour un job moins en vue, ceux qui ne prennent de mes nouvelles que pour me demander un “petit” service… je libère de la mémoire sur mon téléphone, je libère ma tête.

Finalement, avec ce virus, on va gagner du temps. Straight to the point. Au sortir du confinement, du vrai, pas celui du 11 mai, j’ai bien l’intention de m’éclater et de me délester de toutes les sangsues et les censures.

Je laisse de côté tous les intéressés, les porteurs de gènes hostiles, les déprimés compulsifs, les donneurs de leçons et j’avance sans me retourner sans considération ni faux semblants.

En avant pour une vie meilleure !

Alors prêt à se deCONfiner ?