En ce moment, ça tangue pas mal dans la capitale. Vous croyez que je vais vous parler des gilets jaunes, des 5 samedis ou musées et boutiques ont été fermés, du manque à gagner des commerçants, de la part belle faite malgré eux a Amazon et consorts. Et bien, non. Pas du tout ! L’affaire se déroule à Paris, sur les Grands Boulevards : Les Galeries Lafayette ont mis en figure de proue une immense affiche d’un merveilleux fessier féminin (parole de femme !) portant un Tanga de la marque “Aubade”. La campagne d’affichage a suscité un tweet indigné de la part de l’élue parisienne Hélène Bidard (PCF), adjointe chargée de l’égalité femmes-hommes, de la lutte contre les discriminations et des droits humains.
Sérieusement les #GaleriesLafayette @Gal_laf, en 2018, en pleine vague #MeToo et à quelques jours de #Noël, vous n’avez rien de mieux à afficher que les fesses d’une #femme sans visage ?! Je demande le retrait immédiat de cette campagne sexiste !!!
Quand je dis “merveilleux”, c’est minimaliste ! Il est fameux ce cul. Mince mais pas trop ! Sexy mais pas trop ! Élégant, raffiné, sophistiqué… Moi je reconnais que si j’avais eu un cul pareil, je l’aurai exposé !
 
Alors de quoi se mêle la mairie de Paris lorsqu’elle accuse les Galeries Lafayette d’atteinte aux droits des femmes et de “sexisme” en pleine période de Noël et à la faveur de #MeToo pour avoir mis en avant une telle publicité ?
 
Mais moi, femme de 54 ans, je l’aime ce cul ! En tout cas, je le préfère à celui de certaines adjointes à la mairie de Paris qui ferait mieux de se préoccuper du ramassage des crottes de chiens ou du bien être des parisiens que d’une affiche qui vante, avec panache, les mérites d’un beau cul ! Surtout que ce cul n’est pas identifiable et donc ne porte atteinte à personne et qu’il correspond à une vieille tradition de la marque Aubade qui s’est fait connaître par des affiches et des calendriers du même acabit.
 
Le pire c’est que l’affiche a été retirée le lendemain par les Galeries Lafayette pour, je suppose se conformer à l’interdiction de publicité sexiste et/ou discriminatoire sur les panneaux de la capitale, disposition votée en loucedé (sans bruit) l’an dernier par la Mairie de Paris .
 
Non mais, sérieux, de qui se moque t’on ? Serions nous dans une dictature du moche ou nous sentons-nous obligées d’appliquer à la lettre tous les excès de nos chères collègues américaines ?
 
Comme l’a déclaré le chroniqueur et essayiste Éric Naulleau, plutôt connu pour ses propos modérés :“comment se fait-il que la mairie se soit pâmée sur un plug anal de l’artiste Paul McCarty, exposé au cœur de la Place Vendôme, plug à la couleur verte et à la forme phallique fortement disgracieuses, sous prétexte que c’est de l’Art et réagisse si violemment et de manière aussi intrusive sur une affiche en poupe des Galeries Lafayette ?”
 
Allons Mesdames, ne soyez pas jalouses ! Acceptez que certaines femmes aient ce cul là et refusez, s’il vous plaît, de rentrer par facilité dans un féminisme low cost !
 
Féministes oui mais à la française !
 
Vive l’art et vive le cul sans discrimination de période et de sexe ! 🤣🤣🤣