Vous connaissez la dernière ? “Alexa”, la jolie petite enceinte connectée d’Amazon qui constituait, à nos yeux, un cadeau facile et sympa pour commander des pizzas ou mettre de la musique… nous espionnerait.  Merde alors ! Pour la modique somme de 74,99 €,  cet assistant vocal était pourtant une bonne idée !

Bien sûr, notre condition de femmes aguerries fait que l’on aurait préféré “James” ou “Sultan” mais bon, on s’en contentait. On ne peut tout de même pas tout avoir.

Cela nous donnait un petit côté Geek ou Bobo à tout prix dont on se vantait sans modération.

Oui, mais voilà : selon des révélations récentes de la très sérieuse agence de presse américaine Bloomberg, des milliers de salariés seraient employés par Amazon pour écouter les phrases enregistrées par Echo, l’enceinte connectée qui utilise Alexa, l’assistant vocal virtuel d’Amazon.

Alexa serait donc la Mata Hari de nos foyers, le Mossad à la maison. Elle remonterait les quasi délits d’initiés de nos enfants, nos couples, nos parents du style “qu’est-ce qu’on mange ce soir ?” ou “Combien paies-tu l’abonnement du PSG parce que moi, cette année, avec l’argent, je préférerai louer une maison à Bali” etc… jusqu’à Boston ou bien l’Inde et la Roumanie pour comparer ce qu’Alexa (assistant vocal) comprend avec ce que nous (humains) disons.

L’idée : optimiser les fonctionnalités d’Alexa afin de l’éduquer, lui apprendre notre langage, nos petites phrases à nous pleines d’expressions de tous les jours.

Nous payons donc, au nom et pour le compte d’Amazon, société capitalisée à 1’000 milliards de dollars (en deuxième position après Apple), l’école privée d’Alexa pour lui permettre de se mettre à niveau en recherchant des sons ou des mots spécifiques et en lui en donnant la signification. Non, mais je rêve !

Et en plus, il est désormais établi que cette peste d’Alexa nous espionne puisque Bloomberg révèle que des conversations d’ordre privé ont effectivement été enregistrées à notre insu et qu’il est bien possible d’identifier les personnes qui tiennent ces conversations.

Tu imagines : nos mecs doivent tout savoir de nos dépenses ou nos ébats inavoués ?

C’est grave quand même ! Très grave !

Alors, Monsieur Bezos, patron d’Amazon et au demeurant très sympathique, nous vous serions extrêmement gré de bien vouloir sans délai payer vous-même les frais de scolarité de votre enfant dissipée (Alexa) et de la punir sévèrement pour toute nouvelle intrusion dans la vie privée des gens.

À défaut, nous serions dans l’obligation de vous considérer comme Ennemi Officiel de nos foyers et de vous boycotter.

Mais, nous n’en sommes pas là. Il suffit que vous vous repreniez ou que nous nous méfions désormais de ces gentils assistants qui nous espionnent pour le pire ou… le pire !